Alors que Clotilde Reiss est toujours sous contrôle judiciaire à Téhéran et que de lourdes charges continuent à peser sur elle, sortait mercredi dernier les chats persans, nouveau film du réalisateur iranien Bahman Ghobadi dans lequel il fait le portrait de Negar et Ashkan, deux jeunes iraniens tout juste sortis de prison qui tentent de monter un groupe de rock indépendant et espèrent pouvoir partir pour l'Europe. A la recherche de musiciens, ils parcourent la ville et rencontrent d'autres artistes clandestins. De la musique traditionnelle au groupe de rap, on parcourt Téhéran à travers le regard de ces jeunes gens qui ne demandent pas autre chose que de faire la musique qu'ils aiment. C'est alors l'occasion de belles rencontres et de dialogues incisifs qui ne pourrons pas vous laisser indifférents! Si cinématographiquement je n'ai pas trouvé ça transcendant, ça m'a bien fait cogiter. Les questions et les problèmes que Negar et Ashkan soulèvent, des choses qui nous paraissent fondamentales, qui nous sont acquises et évidentes ne le sont absolument pas pour ces jeunes qui nous ressemblent en tous points, la liberté en moins. Et en plus d'être drôles et attachants leur musique est aussi très chouette, elle s'écoute ici.
Et pendant qu'on y est on fait ce qu'on peut pour la liberté en signant la pétition pour Clotilde Reiss.
Et pendant qu'on y est on fait ce qu'on peut pour la liberté en signant la pétition pour Clotilde Reiss.