lundi 29 mars 2010

Girl power

Précieuse, drôle de nom pour une jeune fille si mal aimée et que la vie n'épargne pas. Alors, autant vous prévenir tout de suite, n'allez pas voir ce film si vous êtes dans un mauvais jour car même si le fond de l'histoire montre que quand on y croit tout est à peu près possible, le moral en prend un sacré coup... Precious c'est l'histoire vraie d'une ado qui, aidée des bonnes personnes et d'une volonté de fer va tout faire s'en sortir. C'est hyper réaliste, très violent, dur, parfois glauque mais bouleversant même si avec un peu de recul ça a un goût de déjà vu. Néanmoins, la performance de la jeune actrice, Gabourey Sidibe est incroyablement juste et aurait très largement mérité un Oscar. On a envie de la prendre dans ses bras, de la serrer très fort et de lui dire que tout va bien se passer. On se sent complétement impuissant face à tous ces malheurs et cette injustice. C'est parfois un peu larmoyant, et c'est pour moi le seul point négatif, mais comment faire autrement?
Les nombreuses éloges de la presse sont selon moi tout à fait justifiées, par contre elles n'avaient absolument pas mentionner la présence de Mariah Carey  en assistante sociale sans maquillage et avec des seins de taille normale, qui s'en sort pas trop mal même si je n'ai pas trop aimé l'effet de surprise (non mais je rêve! c'est-Ma-riah-Ca-rey). Lenny Kravitz est aussi présent et joue le rôle d'un infirmier trop beau, trop cool et trop sympa.
Pour finir on retiendra le proverbe américain cliché de la gentille prof lesbienne compatissante qui résume bien le film : "un long voyage commence par un petit pas". A méditer...

Réflexion encore avec tout ce qui brille, qui retrace les mésaventure de Lila et Ely, les meilleures amies du monde qui partagent tout  et qui rêvent de vivre la grande vie à Paris. Je vous vois déjà sourire et vous moquer mais j'assume complétement mon côté fifille et superficiel, parce que même si la réflexion s'arrête au titre, j'ai quand même adoré.
Donc comme ça a déjà été dit et redit, on échappe en effet au cliché sur la banlieue, on pas l'impression d'être dans un reportage de zone interdite sur la vie des cités et c'est appréciable. Par contre, on le dit moins mais les parisiens des milieux chics en prennent pour leur grade (peut être à juste titre...). L'identification aux deux héroïnes est immédiate, Géraldine Nakache (mariée à Manu Payet dans la vraie vie. Si si!), que j'aime beaucoup, est LA fille next door qui pourrait être notre copine et dont les parents ressemblent étrangement aux nôtres. C'est drôle, léger, pétillant, absolument pas prise de tête on passe un vrai bon moment mais une chose m'a quand même vraiment agacé, je ne comprends pas pourquoi ces jeunes filles ne peuvent pas s'exprimer sans crier, c'est fatiguant... Pareil pour Audrey Lamy (oui, la sœur de) qui est excellente quand elle ne hurle pas. Si ça participe à l'effet comique, je n'ai rien compris... A part ces détails de son, je recommande chaudement Tout ce qui brille à voir avec sa meilleure amie (je n'avais pas la mienne sous la main mais j'ai pensé à elle) pour se rendre compte que même si on prend des chemins différents, l'amitié est éternelle quoi qu'il arrive... A méditer aussi!

La BO est aussi très chouette on passe des mecs de la Chanson du dimanche à The Streets, Clap your Hands Say Yeah et la drôle de vie de Véronique Sanson remise au gout du jour et  que je dédicace à la fille de London ;)

mardi 9 mars 2010

Coucou


Ami parisien, tu as surement dû croiser un peu partout dans le métro cette affiche kitschounette du coucou rose fluo. Eh bien si tu veux en savoir plus rends toi et découvre le fabuleux programme du festival Ici et Demain qui te propose absolument gratuitement des spectacles et des expositions très chouettes réalisés par de talentueux étudiants. 
Ce soir c'est vidéo mapping dans le Marais avec l'école des beaux-arts de Tunis, on s'y croisera peut-être...

jeudi 4 mars 2010

Mais vous êtes fous?! Oh oui!

Alors d'abord la bonne surprise c'est en rentrant dans la salle de cinéma, 4 lettres placées devant l'écran: GUSH. Avec Philou on se demande ce que ça peut bien être... Et puis 4 types aux cheveux longs et slims, genre petits minets parisiens font leur entrée sur la petite scène et commencent à pousser la chansonnette. Les gens arrêtent de parler, on écoute tous religieusement la petite chorale, on applaudit et c'est très chouette. En plus on échappe au quart d'heure de pub réglementaire donc on aime encore plus!
Puis changement d'ambiance radicale avec Dicaprio en Marshall des années 50 qui vient enquêter sur la mystérieuse disparition d'une patiente d'un asile psychiatrique pour détenus dangereux. Je n'avais pas du tout aimé Aviator que j'avais trouvé américain au possible, mais là je dois dire que le duo Scorsese/Dicaprio est détonnant! Leonardo est un peu comme un bon vin, il se bonifie avec le temps, et on oublie ses rôles de minets. Par contre si son jeu s'améliore, ce n'est pas le cas niveau physique, personnellement je l 'ai trouvé un peu bouffie... bref. Scorsese nous plonge dans une atmosphère angoissante avec musique qui va bien et images glacées genre film noir des années 50. Très vite, l'enquête prend des allures de conspirations où se mêlent visions, fantômes, vieux démons et folie, et on bascule nous aussi dans cette folie en essayant de comprendre qui est plus fou que l'autre. Je suis rentrée à fond dedans dès le début et j'ai trouvé ça absolument palpitant même si le dénouement est à mon goût un peu long...
La prochaine fois je vous parle de la belle Precious qui vit elle aussi dans un monde se folie.