Les Maras, à l'image des gangs américains sèment la terreur et font la loi dans les banlieues de San Salvador face à la police qui semble impuissante... Christian Poveda nous présente cette jeunesse désœuvrée à travers une suite de portraits de jeunes gens tatoués des pieds à la tête, ils ont le 18 dans la peau comme des guerriers tribaux et foutent vraiment la trouille. Ces jeunes sont pris dans le gang qui devient un moyen de survie et dont il est extrêmement difficile de s'affranchir ou de rester indépendant quand on est confronté à tant de misère et de violence le gang devient alors fratrie mais aussi cercle vicieux, sans fin, quand un membre meurt un autre est enrôlé, encore plus jeune.
Rythmé par des détonations qui annoncent la mort de ces personnes que l'ont suit, on est confronté à une hyper violence et des images choc qui font d'autant plus frémir que l'on sait que tout est vrai! Je pense que ce documentaire se voulait percutant et dénonciateur, mais on a souvent du mal à comprendre comment ça fonctionne, impression de ne pas voir toutes les clés et d'être simplement témoin ce qui est parfois dommage, on aurait quand même aimé un peu plus d'explications. Mais le film reste quand même bouleversant et fait froid dans le dos, surtout quand on sait que Christian Poveda a lui même été assassiné à la fin du tournage.
Rythmé par des détonations qui annoncent la mort de ces personnes que l'ont suit, on est confronté à une hyper violence et des images choc qui font d'autant plus frémir que l'on sait que tout est vrai! Je pense que ce documentaire se voulait percutant et dénonciateur, mais on a souvent du mal à comprendre comment ça fonctionne, impression de ne pas voir toutes les clés et d'être simplement témoin ce qui est parfois dommage, on aurait quand même aimé un peu plus d'explications. Mais le film reste quand même bouleversant et fait froid dans le dos, surtout quand on sait que Christian Poveda a lui même été assassiné à la fin du tournage.