jeudi 8 octobre 2009

Adam Eliott, je t'aime


Après
son formidable court métrage Harvie Krumpet, Adam Eliott reprend ce qui semble être son thème de prédilection, les gens différents en créant cette fois l'amitié épistolaire entre Mary Daisy Dinkle, petite australienne de huit ans et Max Horowitz, la quarantaine, new yorkais un peu dérangé. A des milliers de kilomètres, leurs kilos en trop, leur solitude et leur amour pour le chocolat les réunis pour de longues années d'échanges drôles et tendres où chacun livre à l'autre son quotidien gadouille, gris, ses angoisses et ses questions existentielles.
Ces laissés-pour-compte ont chacun un regard particulier sur le monde qui les entoure, le regard des gens différents, avec humour bien sûr mais dans le fond énormément de sérieux. Parce que Mary et Max c'est Mademoiselle et Monsieur tout le monde, loin d'être des supers héros, avec leurs failles et leurs problèmes donc un peu comme nous...
J'avais un peu peur du côté pâte à modeler et finalement on rentre très vite dans le monde d'Adam Eliott, les personnages aux attitudes expressives et aux sentiments sincères deviennent humains! Avec des voix qui font frissonner: Philip Seymour Hoffman dont on parvient à faire abstraction du physique et une musique qu'on fredonne encore en rentrant chez soi.

Et pour vous, la vie formidaaaable d'Harvie Krumpet!

2 commentaires:

  1. Je vois que mademoiselle cinéma se retrouve beaucoup dans les derniers fillms qu'elle a vu... en serat-il de même pour district 9?

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  2. Tu insinues que je ressemble à une crevette extra-terrestre?

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