vendredi 16 juillet 2010

The show must go on.

Je disais donc Tournée, qui est en fait plus plumes et paillettes que dentelle. Mathieu Amalric, acteur et réalisateur, nous propose de suivre le show de filles qui font dans le nouveaux burlesque. Jusque là tout va bien, même si perso, le burlesque, ça commence à me lasser. Récompensé au festival de Cannes par le prix de la meilleure mise en scène, une affiche absolument sublime (Christophe Blain), d'authentiques pin-up et Mathieu Almaric, tout ça était plus que séduisant. Le problème, c'est que malgré tous ces bons ingrédients et bien ça ne prends pas. Je m'attendais à un film grandiloquent, clinquant, éblouissant et tout en plume et finalement c'est plat. Si on voit les filles de la scène aux coulisses et dans l'intimité de leur chambre d'hôtel, il est dommage que l'accent n'est pas été assez mis sur le show en lui même. Mais le problème majeur du film c'est le manque de rythme et son scénario plein de lacunes  qui traîne en longueur. Ça manque clairement de dynamisme, on a l'impression que les filles sont là pour combler ce vide, mais même si elles sont charmantes, j'ai eu du mal à y trouver un intérêt. En sortant de la salle j'aurais pu dire "bon, ça c'est fait". Je pensais que ça allait se décanter en y repensant le lendemain (j'aime bien ressasser les films), mais non. Ça m'a fait ni chaud ni froid. Hormis le personnage de Joachim exécrable, détestable, cuistre (j'ai appris ce mot aujourd'hui) et tête à claques remarquablement interprété par Mathieu Amalric, Tournée ne m'a pas fait tourner la tête (hé hé) et avec autant de potentiel je trouve ça fort dommage...

jeudi 15 juillet 2010

Pas pour les chochottes

Aujourd'hui on ne fait pas dans la dentelle avec Millénium 2 et Dog pound.
 Le deuxième volet de la trilogie de Stieg Larsson porté à l'écran est un peu décevant et  je crois que je m'étais déjà fait la réflexion pour le premier. Donc plutôt moyen et surtout carrément brouillon ! J'y suis allée avec un novice qui savait à peine de quoi il s'agissait après avoir vu le premier épisode et je crois que  le pauvre n'a pas tout compris. C'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre et s'y retrouver dans l'abondance des personnages qui font leur apparition sans vraiment être présentés. Quand on a lu le livre on s'en sort à peu près, pour les autres c'est le flou total ! 
Mise à part cette gymnastique de l'esprit pour essayer de se rappeler qui est qui et qui fait quoi, j'accorde un bon point à Noomi Rapace qui n'en finit pas de me subjuguer. A la fois sexy, fragile, sympathique et dérangeante dans la peau de Lisbeth Salander. Les gros plans sur son visage avec ses grands yeux noirs, ses pommettes saillantes et son air impassible m'ont fascinés. Dans un autre genre, Michael Nyqvist, qui joue le rôle de Blomkvist qu'on imagine plutôt sexy dans le livre, a lui aussi un visage qui m'a fasciné... par sa peau sculptée de cicatrices d'acné. J'aimerai beaucoup voir la tête qu'il avait lorsqu'il était ado. 
Considérations dermatologiques mises à part, je dirais que Millénium c'est bien quand on a lu le livre... dans le cas contraire on peut très bien s'en passer.

 Encore un film sur la prison... et une prison américaine histoire d'être original. Kim Chapiron (qu'on connaît pour Sheitan) s'est immergé dans l'univers de la prison pour mineurs. C'était plutôt mal parti, mais le réalisateur m'a finalement convaincue lors de son passage au Grand journal avec un argument qui a tout de suite fait mouche : les acteurs seraient de vrais délinquants ayant à un moment ou un autre fréquentés des centres de rétention pour mineurs. C'est tout de suite plus vendeur et plus croustillant.
Alors quoi de neuf dans le film de prison ? Eh bien pas grand chose... Les ados qui rentrent dans cette prison sont là pour de menus larcins, ce sont des gamins attachants à peine sortis du giron de leur mère qui se retrouvent confrontés à bien plus méchants et bien plus balèze qu'eux. Le film tourne alors autour de la question de leur adaptation dans ce monde de brute, vont-ils rester les souffres-douleur des caïds du dortoir ou bien rentrer dans le cercle sans fin de la violence etc.  Tout ça n'est donc pas très original mais le film est effectivement sauvé par ses acteurs qui sont tout à fait crédibles. Pour une fois les gardiens ne sont pas les salops de service, mais sont au contraire présentés comme faisant preuve d'un minimum de pédagogie et d'intérêt pour leur travail. J'ai aussi aimé la scène finale de pétage de plomb des prisonniers qui est impressionnante, elle fait retomber l'atmosphère pesante et oppressante qu'on ressent  dès les premières minutes du film.

Demain on parlera dentelle pour de vrai avec Tournée.


mardi 6 juillet 2010

Ohhh c'est trop mignoooon

Air niais et sourire gaga, vous ressemblerez sans doute à ça si vous allez voir les adorables bébés de Thomas Balmès. On le savait, les bébés ça fait vendre, les voilà donc au cinéma. Mais qu'on ne s'y trompe pas il ne s'agit pas ici d'eau minérale, le projet est bien plus ambitieux et empreint d'humanité. Sans aller y voir autant de bonnes intentions je dirais que même si c'est cucul à mort, on tombe tous dans le panneau et sous le charme de ces bambins. On suit avec délice les différents stades de leur évolution : la découverte de leur corps, les premiers sourires, les premiers mots et les premiers pas. Les bébés sont spontanés et naturels et bien que séparés par des milliers de kilomètres ils ne sont pas encore marqués d'aucune culture, ce sont les mêmes, ils ont encore tout à découvrir. La façon dont ils sont éduqués d'un continent à l'autre est absolument passionnante, de la toilette du bébé à ses bêtises en passant par ses rapports avec les animaux. 
En 1h15 on s'attache beaucoup à Hattie, Ponijao, Bayarjargal et Mari qu'on est surpris de quitter aussi tôt. A moins d'être complètement rustre on ne peut qu'adorer !

mardi 15 juin 2010

1 an !

Premier post depuis plus d'un mois parce que j'avais beaucoup de travail et j'en ai même oublié l'anniversaire de Mademoiselle Cinéma ! 
1 an et une cinquantaine de messages, c'est passé très très vite mais qu'est ce que c'était bien !

"Qui a commandé des saucisses ?"



Découvrez la playlist satc avec Helen Reddy

Découvrez la playlist satc avec Helen Reddy
Sex and the City c'est le mauvais film qu'on attend toutes avec impatience. Pourquoi ? Pour voir Carrie déambuler dans son appart' de magazine en talons aiguilles et peignoir de soie, attendant Big, qui est selon moi l'incarnation parfaite du gentleman, gentil, prévenant, attentionné, romantique et tout et tout. Mais aussi parce qu'on s'est passionnées pour la série et que même si c'est devenu purement commercial on aime bien retrouver les filles de Sex and the City qu'on a toutes eu envie d'être. Moi ma préférée c'est Miranda.
Après le mariage rocambolesque de Carrie dans le premier épisode, on retrouve cette fois les filles, toujours aussi déchaînées, à Abou Dabi. Charlotte tente d'échapper à ses enfants insupportables, Samantha est en pleine ménopause, Miranda ne s'épanouit pas dans son nouveau cabinet d'avocat et Carrie voit son mariage s'encroûter quand Big fait rentrer la télé dans la chambre et préfère se détendre sur le canapé en rentrant de la bourse plutôt que de courir les soirées les plus bling bling de New York. Oh-my-god ! Mais que va devenir Carrie ?! La réponse en 2h30, oui c'est long, surtout que le début est laborieux, mais ce deuxième volet est tout de même mieux que le premier. Bien qu'on ait l'impression d'être dans une pub pour les Émirats Arabes Unis c'est quand même du bon divertissement, tout se joue sur les clichés et les stéréotypes mais ça marche. Le choc des cultures entre  américains et musulmans est aussi bien sûr exploité et surtout à prendre au premier degré ! Il ne faut donc pas y aller en espérant trouver plus que des histoires de chiffons, de mecs et du bling bling, mais de toute façon on en demande pas plus à Carrie et ses copines.

vendredi 7 mai 2010

Un jour j'irai à NY avec toi (ok c'est facile...)

Sur le même principe que Paris je t'aime, douze réalisateurs se succèdent pour nous faire découvrir la ville de New York  à travers des histoires d'amour ou d'amitié. Comme prévu, et c'est le risque, les courts métrages sont assez inégaux, on passe de belles histoires à vous tirer les larmes à d'autres carrément ennuyeuses. Mais globalement c'est assez plaisant, la liaison entre les histoires se fait bien et le ballet des personnages que l'on retrouve disséminés par ci par là est agréable, j'ai bien aimé les retrouver inopinément dans un taxi ou au pressing. Par contre, et là c'est un gros bémol, je n'ai pas eu l'impression de traverser New York... C'est vraiment dommage par ce que la ville est quand même censée être au cœur du film. Dans Paris je t'aime, on retrouve dans chaque histoire un regard particulier sur la ville quartiers par quartiers et on a vraiment le sentiment qu'il s'agit d'une déclaration d'amour à la ville. Dans New York I love You, je n'ai pas eu cette impression à part quelques exceptions comme pour le quartier chinois par exemple. Alors certes on voit des taxis jaunes, des rues bordées de grattes-ciel et  la statue de la liberté mais on est loin du sentiment d'intimité que l'on peut avoir dans Paris je t'aime. Bon, après je n'ai jamais mis les pieds à New York donc c'est un peu difficile de se repérer...
Même si quelques histoires valent vraiment le coup comme celle des petits vieux qui fêtent leur anniversaire de mariage, le bal de promo, la touriste ou la cantatrice, je reste quand même fidèle à Paris je t'aime. N'y voyez pas de chauvinisme.
La bande originale ne m'a pas marquée, je l'ai même carrément oubliée, alors j'ai fait la mienne en compilant des chansons sur NY (en vous épargnant  Téléphone). Vos suggestions sont les bienvenues!
Découvrez la playlist New york avec Le Tigre

mercredi 21 avril 2010

7 fois à terre, 8 fois debout...

C'est la devise d'Elsa qui tente de décrocher un job pour pouvoir payer son loyer et renouer des liens avec son fils. Elle rencontre Mathieu, son voisin, dans la même situation qu'elle. Une amitié se noue et on assiste aux aléas de leur quotidien qui devient de plus en plus précaire.
Même si le sujet du film est vraiment dans l'air du temps : chômage, précarité du travail, travailleurs pauvres etc le scénario est un peu trop simple et le film doit tout à ses acteurs. Denis Podalydès, que l'on voit trop peu, est irrésistible (comme toujours) dans son personnage un peu paumé qui subit les événements et se laisse porter aux fil des entretiens d'embauches que j'ai trouvé hilarants. Le personnage de Julie Gayet, Elsa, est lui un peu plus difficile à cerner et s'égare complétement à la fin du film ce qui est dommage. C'est d'ailleurs le cas pour la totalité du film, avec une première demie heure bien menée, mais on a ensuite l'impression d'une longue dérive, un peu à l'image des personnages, dans laquelle on se noie un peu.
Une chose m'a quand même frappée, c'est le flegme des personnages et surtout de Mathieu  qui au fil de sa marginalisation et dans les pires situations, notamment lorsqu'il devient sans domicile continue à se persuader que tout va bien se passer...
A noté aussi la musique très sympa signée Hey Hey My My qui égaie un peu tout ça. Je vous ai donc fait une petite compile

Découvrez la playlist hey hey my my avec Hey Hey My My

Qu'on lui coupe la tête!

Une nouvelle fois, Time Burton reprend un classique et s'attaque cette fois à Alice aux pays des merveilles, choix un peu facile, le monde complétement barré de Lewis Carroll se rapproche assez bien de celui du réalisateur.  On pouvait donc s'attendre à du lourd, et c'est ce qu'on nous annonçait, mais Tim Burton n'a finalement pas su s'approprier cet univers et revisite complétement  l'histoire qui n'a plus rien à voir avec le livre ni avec le dessin animé de Disney; ce n'est en tout cas pas le monde auquel je m'attendais. Alors soit, Alice au pays des merveilles revisitée en élue qui doit combattre un gros dragon pour ramener le bien au pays des merveilles, le tout en 3D (c'est à la mode) qui pour une fois est plutôt bien faite, je ne suis pas ressortie avec le mal de crâne habituel et j'ai noté quelques effets sympas. Le problème c'est que tout ça est  réalisé avec de grosses ficelles du genre gentils contre méchants et personnages caricaturaux et risibles notamment Jonnhy Depp en Chapelier fou à perruque orange et yeux verts fluos qui en fait des tonnes. On se demande où est passé la sensibilité d'Edward et la terreur de Willy Wonka... La douce Alice est quant à elle totalement XXIe siècle, remplacée par un genre de wonder woman qui refuse de se marier et se transforme en guerrière revêtue de son armure sexy. Tout ça est donc un peu facile et déjà vu... trop de Tim Burton tue le Tim Burton, il faudrait peut-être passer à autre chose.

lundi 12 avril 2010

Fleur du désert

J'en parle un peu tard, le film n'a été diffusé que dans très peu de salles, je n'en ai pas beaucoup entendu parlé et c'est vraiment dommage... Fleur du désert c'est l'histoire bouleversante de Waris Dirie, somalienne qui fuit sa famille lorsque son père veut la marier à un homme beaucoup plus vieux qu'elle. Au péril de sa vie elle traverse le désert avant d'arriver chez sa grand mère qui l'envoie comme femme de ménage à Londres. Elle deviendra finalement mannequin, mènera la vie dont beaucoup de femmes rêvent  mais révèlera son terrible secret dont elle fera son cheval de bataille au nom de toutes les femmes qui comme elle ont été excisées. C'est donc l'histoire vraie tirée du roman de Waris Dirie, (Waris qui signifie fleur du désert en somalien) qui est aussi devenue ambassadrice de l'ONU chargée des questions de mutilations sexuelles.
Cinématographiquement parlant la réalisation est un peu impersonnelle, la mise en scène n'est pas très recherchée et la couleur des images fait un peu artificielle. Mais on oublie complétement ces défauts au profit de l'histoire prenante et du jeu de l'actrice Lya Kebede qui est superbe (même clochardisée) et vraiment poignante. Elle est accompagnée de Sally Hawkins, la dingo de Be Happy qu'on a aussi pu voir dans une éducation et qui incarne  Marylin, la copine déjantée (encore) au cœur tendre. Le duo est détonnant, d'un côté la femme blessée, grave et réservée, de l'autre la londonienne libérée, presque  insouciante. Le contraste insiste sur le tragique et l'horreur tout en apportant une note de légèreté et c'est plutôt bien vu.
Le film ne peut que vous toucher, d'autant plus si vous êtes une femme, et c'est l'occasion de rappeler que 6000 petites filles se font encore exciser dans le monde chaque jour et que les mentalités sur ces traditions d'un autre âge persistent...

Ici le site de la fondation de Waris Dirie qui est édifiant et la musique du film  qui  revient à chaque fois comme une ritournelle.


Découvrez la playlist Fleur du desert avec Joy Denalane

jeudi 1 avril 2010

Arnaque moi!


Attention le texte suivant ce lit en écoutant Time of my life (ci dessous) histoire de se mettre dans l'ambiance. (Je n'ai pas pu m'empêcher de rajouter She's like the wind).

Découvrez la playlist l'arnacoeur avec Bill Medley & Jennifer Warnes

Trois bonnes raisons d'aller voir l'arnacoeur :
1- Romain Duris joue dedans.
2- Romain Duris danse torse nu sur Time of my life de Dirty Dancing.
3- Romain Duris est trop beau (c'est une bonne raison de se déplacer).
Alors inutile de vous dire que j'ai savouré ces 1h45 de film dans lequel Romain Duris joue les briseur de couple professionnel mais pour la bonne cause, puisqu'il s'agit d'ouvrir les yeux à des femmes mal accompagnées. Bon, certes le scénario est un peu convenu mais c'est  vraiment drôle et les acteurs sont tip top, François Damiens (ou l'excellent François l'embrouille) joue les féru de technologie genre mission impossible mais en un peu plus benêt et Vanessa Paradis, la jolie fille à séduire, qui même si elle est trop maigre et qu'elle a pris un petit coup de vieux est toujours aussi jolie et sympathique. Je ne vais pas en rajouter sur Romain Duris, mais je peux vous le dire sans rien gâcher : il séduit Vanessa Paradis en la faisant danser sur la choré de Time of my life. Romain Duris est aussi un excellent danseur! Bref, tout ça donne une comédie romantique pétillante qui n'a rien à envier aux comédies américaines et moi je dis bravo.
Je pense demander à mon brun ténébreux personnel de se mettre à la danse... ça tombe bien, un week end de trois jours se profile héhé.

Boring kitchen...

On m'avait tellement parlé de ce film que je m'y suis ruée en pensant voir LA comédie délirante et décalée du moment, et quelle ne fut pas ma déception!!! Autant le dire tout de suite, je n'y ai vu aucun intérêt, l'histoire est bateau et prévisible: Zinos, restaurateur accumule les galères, sa copine part au Japon, son frère qui sort de prison essaye le mêler à ses magouilles, un promoteur véreux veut mettre la main sur son restaurant.... et le pauvre Zinos se retrouve coincé du dos. Avec tout ça on a pas le temps de s'ennuyer, les gags (lourds) s'enchainent et n'ont réussi qu'à me décrocher un sourire. Les personnages sont agaçants, caricaturaux, sans aucune épaisseur psychologique et je dirais même lourdingues. Tout va trop vite, de la musique à l'énergie débordante des acteurs qui est fatigante et ce rythme de fou ne parvient pas à masquer les faiblesses du film. La bande originale aurait pu sauver le tout, mais manque de chance je ne suis pas trop musique soul... dommage.

lundi 29 mars 2010

Girl power

Précieuse, drôle de nom pour une jeune fille si mal aimée et que la vie n'épargne pas. Alors, autant vous prévenir tout de suite, n'allez pas voir ce film si vous êtes dans un mauvais jour car même si le fond de l'histoire montre que quand on y croit tout est à peu près possible, le moral en prend un sacré coup... Precious c'est l'histoire vraie d'une ado qui, aidée des bonnes personnes et d'une volonté de fer va tout faire s'en sortir. C'est hyper réaliste, très violent, dur, parfois glauque mais bouleversant même si avec un peu de recul ça a un goût de déjà vu. Néanmoins, la performance de la jeune actrice, Gabourey Sidibe est incroyablement juste et aurait très largement mérité un Oscar. On a envie de la prendre dans ses bras, de la serrer très fort et de lui dire que tout va bien se passer. On se sent complétement impuissant face à tous ces malheurs et cette injustice. C'est parfois un peu larmoyant, et c'est pour moi le seul point négatif, mais comment faire autrement?
Les nombreuses éloges de la presse sont selon moi tout à fait justifiées, par contre elles n'avaient absolument pas mentionner la présence de Mariah Carey  en assistante sociale sans maquillage et avec des seins de taille normale, qui s'en sort pas trop mal même si je n'ai pas trop aimé l'effet de surprise (non mais je rêve! c'est-Ma-riah-Ca-rey). Lenny Kravitz est aussi présent et joue le rôle d'un infirmier trop beau, trop cool et trop sympa.
Pour finir on retiendra le proverbe américain cliché de la gentille prof lesbienne compatissante qui résume bien le film : "un long voyage commence par un petit pas". A méditer...

Réflexion encore avec tout ce qui brille, qui retrace les mésaventure de Lila et Ely, les meilleures amies du monde qui partagent tout  et qui rêvent de vivre la grande vie à Paris. Je vous vois déjà sourire et vous moquer mais j'assume complétement mon côté fifille et superficiel, parce que même si la réflexion s'arrête au titre, j'ai quand même adoré.
Donc comme ça a déjà été dit et redit, on échappe en effet au cliché sur la banlieue, on pas l'impression d'être dans un reportage de zone interdite sur la vie des cités et c'est appréciable. Par contre, on le dit moins mais les parisiens des milieux chics en prennent pour leur grade (peut être à juste titre...). L'identification aux deux héroïnes est immédiate, Géraldine Nakache (mariée à Manu Payet dans la vraie vie. Si si!), que j'aime beaucoup, est LA fille next door qui pourrait être notre copine et dont les parents ressemblent étrangement aux nôtres. C'est drôle, léger, pétillant, absolument pas prise de tête on passe un vrai bon moment mais une chose m'a quand même vraiment agacé, je ne comprends pas pourquoi ces jeunes filles ne peuvent pas s'exprimer sans crier, c'est fatiguant... Pareil pour Audrey Lamy (oui, la sœur de) qui est excellente quand elle ne hurle pas. Si ça participe à l'effet comique, je n'ai rien compris... A part ces détails de son, je recommande chaudement Tout ce qui brille à voir avec sa meilleure amie (je n'avais pas la mienne sous la main mais j'ai pensé à elle) pour se rendre compte que même si on prend des chemins différents, l'amitié est éternelle quoi qu'il arrive... A méditer aussi!

La BO est aussi très chouette on passe des mecs de la Chanson du dimanche à The Streets, Clap your Hands Say Yeah et la drôle de vie de Véronique Sanson remise au gout du jour et  que je dédicace à la fille de London ;)

mardi 9 mars 2010

Coucou


Ami parisien, tu as surement dû croiser un peu partout dans le métro cette affiche kitschounette du coucou rose fluo. Eh bien si tu veux en savoir plus rends toi et découvre le fabuleux programme du festival Ici et Demain qui te propose absolument gratuitement des spectacles et des expositions très chouettes réalisés par de talentueux étudiants. 
Ce soir c'est vidéo mapping dans le Marais avec l'école des beaux-arts de Tunis, on s'y croisera peut-être...

jeudi 4 mars 2010

Mais vous êtes fous?! Oh oui!

Alors d'abord la bonne surprise c'est en rentrant dans la salle de cinéma, 4 lettres placées devant l'écran: GUSH. Avec Philou on se demande ce que ça peut bien être... Et puis 4 types aux cheveux longs et slims, genre petits minets parisiens font leur entrée sur la petite scène et commencent à pousser la chansonnette. Les gens arrêtent de parler, on écoute tous religieusement la petite chorale, on applaudit et c'est très chouette. En plus on échappe au quart d'heure de pub réglementaire donc on aime encore plus!
Puis changement d'ambiance radicale avec Dicaprio en Marshall des années 50 qui vient enquêter sur la mystérieuse disparition d'une patiente d'un asile psychiatrique pour détenus dangereux. Je n'avais pas du tout aimé Aviator que j'avais trouvé américain au possible, mais là je dois dire que le duo Scorsese/Dicaprio est détonnant! Leonardo est un peu comme un bon vin, il se bonifie avec le temps, et on oublie ses rôles de minets. Par contre si son jeu s'améliore, ce n'est pas le cas niveau physique, personnellement je l 'ai trouvé un peu bouffie... bref. Scorsese nous plonge dans une atmosphère angoissante avec musique qui va bien et images glacées genre film noir des années 50. Très vite, l'enquête prend des allures de conspirations où se mêlent visions, fantômes, vieux démons et folie, et on bascule nous aussi dans cette folie en essayant de comprendre qui est plus fou que l'autre. Je suis rentrée à fond dedans dès le début et j'ai trouvé ça absolument palpitant même si le dénouement est à mon goût un peu long...
La prochaine fois je vous parle de la belle Precious qui vit elle aussi dans un monde se folie.

jeudi 25 février 2010

Mon voisin le tueur

 
Suzie, 14 ans est assassinée. En attendant de rejoindre le paradis, elle observe ce qu'il se passe sur terre: l'enquête, le deuil de sa famille mais aussi son meurtrier. L'histoire est tirée du best seller d'Alice Sebold, La nostalgie de l'ange, que je n'ai pas lu mais dont j'avais entendu parlé dans le magazine de la santé, pour vous dire jusqu'où a été le buz... (un jour je vous parlerai de ma passion pour cette émission). Peter Jackson (oui, oui Peter Jackson) en a donc fait un film, ce qui me semblait un peu étrange et carrément risqué après tout ses Seigneur des anneaux. J'y suis donc allée "pour voir", intriguée mais pas très emballée par l'effet Peter Jackson et aussi parce que je trouvais l'affiche vraiment moche.... et finalement j'ai adoré! Je crois que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film avec autant de suspense ou en tout cas ressenti cette envie de crier au personnage "Caaaasse toi, il va te trucider!" en enfonçant mes ongles dans mon siège. C'est aussi très  émouvant: Suzie, ravissante avec ses cheveux blonds et ses taches de rousseurs qui se fait sauvagement assassiner par son voisin pervers lubrique à moustache, la famille endeuillée et complétement perdue, le père inconsolable, des histoires de premiers baisers, un labrador... heureusement que j'ai toujours des mouchoirs dans mon sac. J'ai aussi été surprise par l'esthétique du film qui est très années 70 et complétement clichée: champs de blé jaunes criards, forêt en automne, ballons multicolores, plage et couché de soleil et ça devient absolument délirant accompagné de la musique Song to a siren de This mortal Coil. Tout est naïf et ultra kitch. Ça surprend un peu au début et certains diront que ça fausse un peu les émotions et donc que ça gâche un peu le film, personnellement je m'y suis plutôt bien habituée, j'ai trouvé que la magie prenait bien et j'ai surtout beaucoup aimé le jeu permanent entre onirisme et cruauté.

En bonus, une pause zen. Fermez les yeux et respirez profondément... Tout est bleu, vous êtes une sirène, votre nageoire ondule au gré du courant,  votre ami le dauphin nage à vos côtés...


Découvrez la playlist lovely bones avec Various Artists

lundi 22 février 2010

Môman


En Corée, une mère élève seule son fils, un peu benêt. Une jeune fille est retrouvée morte, le fils est accusé et envoyé un peu trop vite en prison. Sa mère va TOUT tenter pour innocenter son fiston. Portée par un instinct maternel passionnel, presque animal, elle va mobiliser tous ses moyens pour mener l'enquête, seule contre tous. 
Après les histoires de monstres de The Host, Joon-ho Bong se lance dans ce thriller absolument passionnant à l'humour noir et met en avant Kim hye-ja qui joue magistralement le rôle de la mère coréenne. Je lisais d'ailleurs récemment que les liens unissant  la mère et le fils en Corée sont très forts, comparables à la mère juive ou à la mamma sicilienne... Dans Mother cette relation est poussée à l'extrême, exploitée jusqu'à la folie.
Jusqu'où cette mère courage est-elle prête à aller pour sauver son fils? C'est un peu tard, mais courez voir Mother, et vous ne verrez plus votre petite môman de la même façon...

jeudi 18 février 2010

Lucien, Gainsbourg etc

 
Avec beaucoup de retard, l'incontournable film du mois dernier, Gainsbourg
Personnellement je ne suis  pas trop fan de l'artiste, j'aime bien le Poinçonneur des lilas mais Gainsbar m'agace légèrement... Donc je suis allée voir le film avec moults zaprioris et finalement.... finalement j'ai trouvé ça pas trop mal. D'abord, le réalisateur a réussi à ne pas tomber dans le larmoyant et il a même donné un petit côté sautillant au film en incluant ses dessins et sa marionnette, double machiavélique de Gainsbourg. Ensuite j'attribue une mention spéciale à Eric Elmosnino qui est carrément bluffant! A chaque fois qu'il apparait à l'écran je suis frappée par sa ressemblance avec Gainsbourg, le nez, les oreilles, l'air pas trop frais, les mimiques et plus on avance dans le déroulement du film plus je suis scotchée. Le jeu des acteurs est vraiment intéressant sauf peut être pour Laetitia Casta qui en fait des tonnes et dont la tête et l'égo n'en finissent  plus de grossir, elle joue Brigitte Bardot et on est proche de l'explosion. Par contre allez y pour voir Philippe Katerine interpréter Boris Vian, c'est croustillant!
Bien qu'on soit plus dans  la légende que dans la vie de Gainsbourg je n'ai pas vu trop de clichés,  le piège était difficile à éviter étant donné que Gainsbourg est un cliché à lui tout seul. On sort un peu du biopic classique français, de tout ce qu'on a pu voir ces derniers temps, je pense à Coco Chanel, la Môme, Coluche, Mesrine et toute la clique pour rentrer dans une sorte de conte. Il est simplement  dommage que la poétique du film s'arrête aux dessins de Joann Sfar et aux chansons de Gainsbourg.

vendredi 5 février 2010

Mr Arnaque


Il s'agit en effet d'une belle arnaque! J'aurais du m'en tenir à la bande annonce qui est beaucoup mieux. Le concept du film est plutôt séduisant, un petit garçon doit choisir de vivre avec son père ou sa mère, de ce choix découle les conséquences de plusieurs vies qui valent toutes la peine d'être vécues. Réflexions sur le destin, l'amour, la vie, la mort etc dans un monde de rêve, de philosophie et de science fiction. C'est très alambiqué tout ça et surement pas à la hauteur de ses prétentions. Malgré les bonnes intentions du réalisateur et la présence de Jared Leto, la bonne surprise qu'on attend ne vient pas, la magie ne prend pas, la mise en scène est trop chargée et du coup artificielle. A tout ça il faut rajouter une bande son entendue et ré-entendue: Mr Sandman, Satie, Fauré, les Pixies etc, on a rapidement l'impression d'être dans une pub.

mardi 19 janvier 2010

La leçon de poésie


Thé, rubans, jardins à l'anglaise poésie et amour platonique, voilà à quoi il faut s'attendre en allant voir le dernier Campion. Moi ça me fait même pas peur, alors sur les conseils du grand journal et de la maman de Cécilia je suis allée découvrir la triste histoire du poète anglais John Keats et de sa voisine Fanny Brawne. Histoire d'amour entre un pauvre poète et une jeune fille passionnée de mode; leurs personnalités et leur statut les opposent et pourtant ils s'aiment passionnément affrontant ensemble les épreuves qui se succèdent et font barrage à leur amour: séparation, maladie, je t'aime moi non plus, je t'aime mais je te quitte, oh John! etc.
Je m'attendais à un film cucul au possible et finalement j'ai trouvé ça très beau, les images sont magnifiques on sent une maîtrise et un gros travail, avec plein de petits détails, des belles couleurs et une atmosphère délicieusement poétique. Les saisons se succèdent le printemps et les arbres en fleur, l'été et la chasse aux papillons, l'automne et la pluie, l'hiver et la campagne enneigée qu'accompagne Fanny avec les robes qu'elle coud elle même et qui sont plus folles les unes que les autres. Avec les saisons naît l'histoire d'amour de nos jeunes tourtereaux, jeux de regards et mains qui s'effleurent entrecoupés de jolis moment de poésie. Tout ça est très mignon mais un peu long. Du coup je trouve qu'on décroche assez vite, je me suis un peu ennuyée et  j'ai donc l'impression d'être passée à côté du film. Fanny m'a agacée, John ne m'a pas bouleversé. Bon...

lundi 11 janvier 2010

"Combien je t'ai aimé! Tu regretteras un jour, quand le temps aura passé..."


Séoul 1975, Jinhee 9 ans est laissée par son père dans un orphelinat catholique. La petite fille doit alors se faire à l'idée, son père l'a abandonnée. Mais comment accepter une réalité aussi cruelle?
Pas de suspense, l'homme dont on voit à peine le visage, qui emmène sa fille acheter de nouveaux vêtements et un joli gâteau recouvert de crème rose, s'apprête à l'abandonner. Jinhee est la seule à ignorer ce qui va se passer, même si elle sent qu'il se passe quelque chose elle est loin d'imaginer ce qui l'attend et s'accroche à son père quelle aime par dessus tout. C'est une petite fille heureuse. Et voilà toute la réflexion du film, c'est l'épreuve de la séparation puis l'épreuve de l'adoption par des étrangers. Entre ces deux étapes, l'attente. Avec Jinhee et son amie Sookhee le spectateur égrène les jours passés à l'orphelinat à travers le regard de l'enfant.
Partagée entre insoumission et fatalisme Jinhee réagit à sa manière à ce drame, refusant de s'alimenter comme l'oiseau tombé du nid ou creusant consciencieusement sa tombe au fond du jardin. Ce qui est très fort dans ce film c'est qu'à la hauteur et du point de vue de l'enfant on ressent ce sentiment d'abandon, de solitude et de fatalité. Le scénario ne se veut pas larmoyant, il ne s'agit pas de nous tirer les larmes et il y a même parfois une certaine distance, une réserve voir une pudeur qui n'empêchent pas d'être touché par l'histoire et la fillette, comme par toutes les petites actrices absolument adorables qui jouent les orphelines. Emotionnellement très fort, le film l'est encore plus lorsque l'on prend en compte la dimension biographique; la réalisatrice, Ounie Lecomte, Franco-coréenne a elle même été abandonnée dans les années 60 puis adoptée à l'âge de 9 ans.

jeudi 7 janvier 2010

Belgitude

Aaah nos amis belges... J'aime bien les belges. Il y a quelques années, en vacances, j'avais fais la connaissance d'un belge. Un scout, grand, maigre avec un gros nez et un accent à couper au couteau qui parlait de doufe ou de paf. Je le trouvais carrément spèce mais c'était rien à côté des belges de Felix Van Groeningen. Ces belges en question (on ne fait pas de généralité hein) sont une famille de gros beaufs, crades à la limite de la marginalité dans laquelle essaye de s'en sortir Gunther, 13 ans, de l'acné et une coupe de mulet. Élevé par sa grand-mère, Mémé, son père Marcel dit Cel et ses trois oncles, Petrol, Baraqué et Koen, dans un climat pipi-caca et bière, le pauvre Gunther a du mal à s'y retrouver et se rend bien compte qu'il évolue dans un beau merdier. Nous ça nous fait beaucoup rire ces histoires de tour de France de la bière, de course cycliste tout nu et de chanson à boire, mais il ne faut pas rire! C'est tellement vrai... au fil des déboires des oncles qui entraînent Gunther malgré lui, la détresse est palpable. On passe en permanence du rire aux larmes, on se moque des personnages décidément trop cons, mais qu'on aime quand même et en on est frappé par la réflexion sur la filiation, l'hérédité et le regard que porte le jeune Gunther sur sa famille et son père dont il fait un portrait sans concession mais qu'il aime, évidemment. Finalement même dans leur vie de merde il reste de la poésie et une part d'enchantement. Après coup cette merditude m'a fait repensé à des films comme Fish Tank, ou This is England, le film social anglais dans lequel le héros et confronté à son milieu social et essaye de s'en évader, sauf que là c'est belge et donc tout de suite un peu plus potache.
Alors mon deuxième conseil pour 2010, allez voir la merditude des choses si ce n'est pour les décors à la bidochon: papier peint à gros motifs et mobilier en formica et pour la dégaine des personnages en plein dans les années 80. Vous pouvez aussi lire le livre Dimitri Verhulst qui doit être très chouette.

mardi 5 janvier 2010

Abatar (ah ah ah)


Chers amis, que dis-je..? chers fans! Pour être franche je n'avais pas l'intention de faire d'observations sur Avatar mais face à vos nombreux commentaires et courriels, je suis obligée de faire face et de vous donner mon humble avis. J'espère juste que vous ne m'avez pas attendu pour aller le voir, je sais que mon opinion compte pour vous mais c'est bien aussi que vous fassiez vos propres choix cinématographiques.
A douze ans on a vu Titanic de James Cameron, on a rêvé de devenir les rois du monde cheveux au vent enlacée par Leonardo, on a beaucoup pleuré et on a été toute émoustillée par la scène d'amour dans la voiture embuée. Donc quand Avatar est sorti on s'est dit que ça allait être du lourd... et en effet c'est lourd, très lourd même. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Avatar c'est l'histoire Jake Sully, un militaire qui vient infiltrer la planète Pandora et ses habitants les Na'vi en entrant dans la peau d'un "avatar" pour mieux leur piquer leurs richesses. Entre temps, patatra, il tombe amoureux d'une autochtone et se range finalement du côté de ses nouveaux potes. Le scénario est donc plutôt prévisible, des gentils, des méchants, une histoire d'amour et une civilisation a sauver le tout pendant... 2h50 affublé de jolies lunettes pour pouvoir profiter du spectacle en 3D. Le problème c'est qu'on a très vite les yeux qui fatiguent alors que ce n'est pas vraiment justifié... en effet je n'ai pas trouvé la 3D bien exploitée, ça part dans tous les sens, on ne sait pas ou poser son regard surtout au cours de la loooongue scène de combat final qui est oculairement harassante... et j'ai trouvé, un peu ridicule. On y voit des soldats américains supers méchants avec des gros muscles et des grosses veines sur le front dans des supers hélicoptères armés jusqu'aux dents et increvables contres les pauvres Na'vi qui certes, possèdent eux des dragons volants mais ne sont armés que d'arcs et de flèches.
Bon, en fait c'est pas si nul que ça... j'avoue, les décors sont chouettes, la faune et la flore sont vraiment impressionnants et j'ai adoré les fleurs fluorescentes qu'on voit un peu partout. Niveau acteurs, Sam Worthington est plutôt canon (il faut le dire) et dans la vraie vie il n'est pas paralysé (moi j'y ai cru). C'est aussi assez marrant de voir Sigourney Weaver en géante bleue à la démarche de singe et à la tête de chat, ça en fait oublier sa piètre prestation et son personnage de chercheur au grand cœur à la limite du ridicule.
Pour finir je citerai James Cameron qui s'exprime à propos de son film: "Ce film a été fait pour l'ado de 14 ans qui vit en moi", citation à laquelle je me permet d'ajouter un conseil: si vous avez plus de 14 ans n'allez pas voir Avatar.



Je trouvais que ce post manquait de musique (allez directement à 2'51) alors je vous met un petit coup de Céline Dion que j'écoutais en boucle en 1997. Je pense que c'est ce qui manquait à Avatar, une bande originale chantée par Céline Dion...

Sur ce je vous souhaite une bonne année!