lundi 22 février 2010

Môman


En Corée, une mère élève seule son fils, un peu benêt. Une jeune fille est retrouvée morte, le fils est accusé et envoyé un peu trop vite en prison. Sa mère va TOUT tenter pour innocenter son fiston. Portée par un instinct maternel passionnel, presque animal, elle va mobiliser tous ses moyens pour mener l'enquête, seule contre tous. 
Après les histoires de monstres de The Host, Joon-ho Bong se lance dans ce thriller absolument passionnant à l'humour noir et met en avant Kim hye-ja qui joue magistralement le rôle de la mère coréenne. Je lisais d'ailleurs récemment que les liens unissant  la mère et le fils en Corée sont très forts, comparables à la mère juive ou à la mamma sicilienne... Dans Mother cette relation est poussée à l'extrême, exploitée jusqu'à la folie.
Jusqu'où cette mère courage est-elle prête à aller pour sauver son fils? C'est un peu tard, mais courez voir Mother, et vous ne verrez plus votre petite môman de la même façon...

1 commentaire:

  1. Ce film mélange habilement les genres du drame psychologique et de l'enquête policière,
    le tout savement soupoudré de pointes d'humour noir et de rebondissements. L'intrigue progresse
    de façon homogène, on a vraiment l'impression d'être transporté tout du long, de découvrir les
    choses au même temps que cette mère, mère qui choisit dès le départ une vérité et va tout faire
    pour trouver les éléments la confortant.
    Ce qui dénote vraiment dans ce film c'est la confusion de sentiments que peut ressentir le spectateur,
    on ne sait jamais sur quel pied danser! Des situations les plus dramatiques surgissent de nul part des
    éléments les rendant ridicules et inversement, dans les situation les plus ridicules, on est pris dans
    une tension dramatique digne des grands films à suspens (la mother dans le placard pendant que les jeunes
    niquent). Ce mélange de sérieux et de légerté, de dramatique et de risible, est finalement des plus subtile
    et me pousse à découvrir les autres films du réalisateur.
    Ce réalisateur dresse au passage un portrait pas très flateur du milieu policier et judiciaire.

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