jeudi 4 mars 2010

Mais vous êtes fous?! Oh oui!

Alors d'abord la bonne surprise c'est en rentrant dans la salle de cinéma, 4 lettres placées devant l'écran: GUSH. Avec Philou on se demande ce que ça peut bien être... Et puis 4 types aux cheveux longs et slims, genre petits minets parisiens font leur entrée sur la petite scène et commencent à pousser la chansonnette. Les gens arrêtent de parler, on écoute tous religieusement la petite chorale, on applaudit et c'est très chouette. En plus on échappe au quart d'heure de pub réglementaire donc on aime encore plus!
Puis changement d'ambiance radicale avec Dicaprio en Marshall des années 50 qui vient enquêter sur la mystérieuse disparition d'une patiente d'un asile psychiatrique pour détenus dangereux. Je n'avais pas du tout aimé Aviator que j'avais trouvé américain au possible, mais là je dois dire que le duo Scorsese/Dicaprio est détonnant! Leonardo est un peu comme un bon vin, il se bonifie avec le temps, et on oublie ses rôles de minets. Par contre si son jeu s'améliore, ce n'est pas le cas niveau physique, personnellement je l 'ai trouvé un peu bouffie... bref. Scorsese nous plonge dans une atmosphère angoissante avec musique qui va bien et images glacées genre film noir des années 50. Très vite, l'enquête prend des allures de conspirations où se mêlent visions, fantômes, vieux démons et folie, et on bascule nous aussi dans cette folie en essayant de comprendre qui est plus fou que l'autre. Je suis rentrée à fond dedans dès le début et j'ai trouvé ça absolument palpitant même si le dénouement est à mon goût un peu long...
La prochaine fois je vous parle de la belle Precious qui vit elle aussi dans un monde se folie.

1 commentaire:

  1. Gangs of Insane York7 mars 2010 à 21:01

    Ce film m'a également scotché. L'introduction relève de l'exercice de style : arrivée des enquêteurs dans un milieu inconnu et isolé où les autochtones sont peu coopératif et mystérieux, mais on est vite pris dans l'histoire. On frise parfois le fantastique avec les hallucinations du héros et certains patients. Des plans de caméra étourdissant (dans le batiment C, dans le phare), accentuent le côté descente aux enfers/dans la folie. La fin ne m'a pas parûe trop longue, au contraire avoir développé longuement l'épilogue permet de ne pas laisser le spectateur frustré sur une chute un peu "facile". Personnellement jusqu'au dernier moment j'ai cru qu'il n'était pas... enfin non ce serait dévoiler l'intrigue :D

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