jeudi 1 octobre 2009

Flower Power

Quand je pense à Ang Lee je pense aussi à Tigre et Dragon (que j'avais adoré) et à Brokeback Mountain. Mais je ne pensais absolument pas à une comédie et encore moins à une comédie Flower Power! Et pourtant il l'a fait en retraçant l'histoire du célébrissime festival de musique qui vient s'installer dans une petite ville de campagne sur l'initiative d'Elliot (le Cyranesque Demetri Martin) qui tente de sauver le motel miteux de ses parents. Ang lee se lance donc dans un genre nouveau mais ne s'égare pas, on retrouve ses sujets de prédilection à savoir des questions sur l'identité sexuelle, la quête de soi, les personnes marginales...
Pendant deux heures, le spectateur est comme en backstage de l'évènement puisqu'on suit toute l'organisation de la mise en place du festival. On est tout de suite plongé dans les années soixante dix et on regrette l'interdiction de fumer dans le cinéma. Je me suis tout de suite attachée au petit Elliot, propre sur lui et plein de bonnes intentions et j'ai tout de suite été prise par l'intrigue. Cependant, malgré une reconstitution parfaite, on s'y croit vraiment, Ang et Elliot s'égarent complètement dans la dernière heure du film et là j'avoue avoir eu du mal à suivre, entre les expériences de drogues et les délires du pote qui revient du Vietnam. On suit Elliot qui déambule dans la foule au grès des rencontres, tout devient passif et l'ennui pointe son nez...

2 commentaires:

  1. Ok, en gros seule la partie sur la préparation du fest' vaut le coup... dommage qu'on ne puisse pas acheter une demi-place de cinéma?

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  2. Moi j'ai trouvé ça bien tout le temps

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